Cet article présente les résultats clés tirés de l’analyse transversale de 13 expériences d’innovation agricole menées au Bénin, au Kenya et en Afrique du Sud. L’évaluation a utilisé un cadre analytique commun inspiré de l’approche systèmes d’innovation pour comprendre comment l’innovation a évolué au fil du temps via les interactions entre différents acteurs et sous l’effet d’éléments déclencheurs et moteurs internes et externes.
La Tunisie cherche à réorienter ses politiques d'Aménagement et de conservation des eaux et des sols (ACES) afin qu'elles gagnent en efficacité, en s'appuyant sur des démarches participatives innovantes. Cette orientation s'inscrit dans des contextes ruraux souvent peu documentés où la dimension environnementale nécessite d'être objectivée. De plus, il existe peu d'espaces de dialogue et de concertation entre les principales catégories d'acteurs des espaces ruraux concernés.
Le renforcement des capacités à innover apparaît comme un nouveau moyen pour assurer un développement durable dans les pays du Sud. Dans le secteur de l'agriculture, l'innovation est essentiellement collective, ce qui appelle les chercheurs à sortir de leur rôle de producteurs de connaissances pour s'engager auprès des acteurs en situation d'innovation. Si une diversité de pratiques de recherche engagée sont apparues, il n'existe cependant pas aujourd'hui une vision claire des différentes façons dont les chercheurs contribuent à l'innovation.
La co-conception de systèmes agricoles innovants est une piste prometteuse pour répondre au défi de l’innovation, notamment pour les exploitations agricoles familiales africaines confrontées à de multiples changements. Mais il faut penser à la place et aux rôles tenus par de multiples acteurs (agriculteurs, conseillers, chercheurs) pour produire les changements souhaités par toutes les parties, et donc réfléchir à la question du partenariat dans le processus.
This paper draws lessons from selected country experiences of adaptation and innovation in pursuit of food security goals.
This paper comparatively analyzes the structure of agricultural policy development networks that connect organizations working on agricultural development, climate change and food security in fourteen smallholder farming communities across East Africa, West Africa and South Asia.
This study analyse how agricultural extension can be made more effective in terms of increasing farmers’ adoption of pro-nutrition technologies, such as biofortified crops. In a randomised controlled trial with farmers in Kenya, the authors implemented several extension treatments and evaluated their effects on the adoption of beans biofortified with iron and zinc. Difference-in-difference estimates show that intensive agricultural training can increase technology adoption considerably.
With the commercialization of agriculture, women are increasingly disadvantaged because of persistent gender disparities in access to productive resources. Farmer collective action that intends to improve smallholder access to markets and technology could potentially accelerate this trend. Here, we use survey data of small-scale banana producers in Kenya to investigate the gender implications of recently established farmer groups. Traditionally, banana has been a women’s crop in Kenya. Our results confirm that the groups contribute to increasing male control over banana.
Recent research has analyzed whether higher levels of farm production diversity contribute to improved diets in smallholder farm households. We add to this literature by using and comparing different indicators, thus helping to better understand some of the underlying linkages. The analysis builds on data from Indonesia, Kenya, and Uganda. On the consumption side, we used 7-day food recall data to calculate various dietary indicators, such as dietary diversity scores, consumed quantities of fruits and vegetables, calories and micronutrients, and measures of nutritional adequacy.
There are growing expectations that Information and Communication Technology (ICT) applications could help improve on-farm yields amongst smallholder farmers in developing countries, and consequently, food and nutrition security. However, few studies have quantified the actual contribution of ICT applications on farmers’ yields, and these studies predominantly focused on crop production. We assessed the potential of ICT applications to close milk yield gaps among small- and medium scale dairy cattle farmers in Africa.