Nouvel instrument communautaire mobilisant la politique de recherche et la PAC, le PEI entend susciter des partenariats entre les acteurs du développement, de l’enseignement agricole, les agriculteurs, les chercheurs et les entreprises. En cela, il reflète l’évolution récente du cadre de pensée des institutions internationales, qui voient dans l’innovation agricole moins le produit de la recherche et du transfert de connaissances que le résultat d’interactions entre acteurs au sein de réseaux plus ou moins formels.
Le secteur agricole est le premier employeur au niveau mondial et les actifs familiaux forment l'essentiel de cette force de travail. L'agriculture familiale produit plus de 70 % de la production alimentaire et gère une proportion considérable des ressources naturelles. Ce modèle d'agriculture caractérisé par sa diversité et sa résilience, a la capacité de proposer des réponses adaptées aux défis alimentaires, sociaux et environnementaux. La reconnaissance et le soutien aux agricultures familiales sont indispensables pour lutter contre la pauvreté et construire un développement durable.
Le projet agro-écologique porte une ambition claire : dépasser les oppositions autour de la question du modèle de croissance de notre agriculture et inscrire l’évolution de notre agriculture et des filières agricoles et agroalimentaires dans un cadre tourné vers l’avenir et adapté aux nombreux défis que nous devons relever. Cette approche est d’autant plus nécessaire qu’il n’existe plus, de fait, de modèle unique d’exploitations ; celles-ci sont très diversifiées et de moins en moins semblables les unes aux autres. L’agro-écologie est un véritable projet pour l’agriculture.
La stratégie de Lisbonne met en avant la nécessité de stimuler la croissance et de créer des emplois dans les zones rurales, elle vise à renouveler les bases de la compétitivité européenne, à augmenter son potentiel de croissance ainsi que sa productivité et à renforcer la cohésion sociale en misant principalement sur la connaissance, l’innovation et la valorisation du capital humain.
This paper presents the processes, general guidelines lessons and experiences pertaining to “good practices” for organizing and forming Agricultural Innovation Platforms in the Lake Kivu Pilot Learning Site, covering three countries (Uganda, Rwanda and Democratic Republic of Congo) with widely differing social political environments to address agricultural development challenges.
This review studied a selection of projects from the Research Into Use (RIU) Africa portfolio: the Nyagatare maize platform in Rwanda; the cowpea platform in Kano state, Nigeria; the pork platform in Malawi, the Farm Input Promotions (FIPS) Best Bet in Kenya, and the Armyworm Best Bet in Kenya and Tanzania. For each of the selected projects, assessments were made on how it changed the capacity to innovate, the household level poverty impact, whether the intervention off ered value for money, and what were the main lessons learned.
This review seeks to assess the usefulness of innovation systems approaches in the context of the Integrated Agricultural Research for Development (IAR4D) in guiding research agendas, generating knowledge and use in improving food security and nutrition, reducing poverty and generating cash incomes for resource-poor farmers. The report draws on a range of case studies across sub-Saharan Africa to compare and contrast the reasons for success from which lessons can be learned.
This paper examines how the different institutional innovations arising from various permutations of linkages and interactions of ARD organizations (national, international advanced agricultural research centres and universities) influenced the different outcomes in addressing identified ARD problems.
In-depth analysis of the role and capacity development needs of farmers organization in innovation processes, using the evidence from a number of case studies from contemporary SSA agriculture. Experiences indicate that Farmers’organizations (FOs) can play an important role in sharing knowledge-for-innovation by initiating multi-actor platforms for interactive learning and by implementing joint activity programmes (including use of the media) with extension services on a cost-sharing basis.
The Guidance Note on Operationalization provides a brief recap of the conceptual underpinnings and principles of the TAP Common Framework as well as a more detailed guide to operationalization of the proposed dual pathways approach. It offers also a strategy for monitoring and evaluation as well as a toolbox of select tools that may be useful at the different stages of the CD for AIS cycle.