Le projet agro-écologique porte une ambition claire : dépasser les oppositions autour de la question du modèle de croissance de notre agriculture et inscrire l’évolution de notre agriculture et des filières agricoles et agroalimentaires dans un cadre tourné vers l’avenir et adapté aux nombreux défis que nous devons relever. Cette approche est d’autant plus nécessaire qu’il n’existe plus, de fait, de modèle unique d’exploitations ; celles-ci sont très diversifiées et de moins en moins semblables les unes aux autres. L’agro-écologie est un véritable projet pour l’agriculture.
Nouvel instrument communautaire mobilisant la politique de recherche et la PAC, le PEI entend susciter des partenariats entre les acteurs du développement, de l’enseignement agricole, les agriculteurs, les chercheurs et les entreprises. En cela, il reflète l’évolution récente du cadre de pensée des institutions internationales, qui voient dans l’innovation agricole moins le produit de la recherche et du transfert de connaissances que le résultat d’interactions entre acteurs au sein de réseaux plus ou moins formels.
Le secteur agricole est le premier employeur au niveau mondial et les actifs familiaux forment l'essentiel de cette force de travail. L'agriculture familiale produit plus de 70 % de la production alimentaire et gère une proportion considérable des ressources naturelles. Ce modèle d'agriculture caractérisé par sa diversité et sa résilience, a la capacité de proposer des réponses adaptées aux défis alimentaires, sociaux et environnementaux. La reconnaissance et le soutien aux agricultures familiales sont indispensables pour lutter contre la pauvreté et construire un développement durable.
La stratégie de Lisbonne met en avant la nécessité de stimuler la croissance et de créer des emplois dans les zones rurales, elle vise à renouveler les bases de la compétitivité européenne, à augmenter son potentiel de croissance ainsi que sa productivité et à renforcer la cohésion sociale en misant principalement sur la connaissance, l’innovation et la valorisation du capital humain.
Dans le besoin urgent de lutter contre le changement climatique, une priorité essentielle est de renforcer la capacité de ces groupes et communautés les plus vulnérables, et déjà fortement affectés, à améliorer leur capacité à adapter leurs systèmes de subsistance.
Le CCAFS Afrique de l’Ouest met en œuvre un projet de « développement de chaînes de valeur et paysage climato-intelligents pour accroitre la résilience des moyens de subsistance en Afrique de l’Ouest ».
L’An deux mille vingt du 15 au 16 décembre 2020 s’est tenu à Bobo Dioulasso au Centre Agricole Polyvalent de Matourkou un séminaire académique sur le thème : Rôles des services de vulgarisation agro-sylvo-pastorales dans la mise à échelle des Pratiques climatointelligentes. Ce séminaire est Co-organisé par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), l’Institut de l’Environnement et de Recherches Agricoles (INERA), World Agroforestry (ICRAF) et le Centre Agricole Polyvalent de Matourkou (CAP). La rencontre s’est tenue dans l’amphithéâtre 540 du CAP Matourkou.
Ce manuel illustre le changement climatique et ses impacts sur l’agriculture au Sénégal.
USAID/CINSERE (Services d’information climatiques pour améliorer la résilience et la productivité au Sénégal) est un projet de 4 ans qui vise à renforcer les capacités nationales pour la production, l’accès et la diffusion efficiente d’informations météorologiques et climatiques (IMC) et à développer des stratégies pour une mise à l’échelle durable de l’utilisation des services d’information météorologiques et climatiques (SIC) sur toute l’étendue du territoire sénégalais.