En matière de semences, on oppose souvent un modèle orienté vers le business à un modèle orienté vers l’agriculture paysanne. Ces deux modèles ont des implications socio-économiques différentes, aussi bien en termes d’emplois, que d’autonomie des agriculteurs ou de biodiversité. Les agricultures paysannes des pays du Sud ont-elles le poids et l’influence politique nécessaires pour faire prévaloir leurs modèles semenciers ? C’est la question que nous explorons dans ce dossier.
This article describes the experience of analyzing groups of Colombian fruit farmers’ capacity to collect information and their interest and ability to take advantage of the opportunities offered by information and communication technologies (ICTs). Three cycles were designed to understand the attitudes, skills, and current practices of fruit growers and to define the necessary conditions for effective information sharing. The three cycles involved individual farmers, farmer groups meeting face to face, and virtual meeting with farmer groups.
The paper explores the strength of social networks in the agricultural innovation systems (AISs) in Ghana and the effect of AISs on adoption of improved farm technology. The paper uses social network analysis (SNA) tools to identify, map and analyze the AISs and the two-stage Heckman selection model. Combining qualitative and quantitative methods allows testing the differential effects of social networks on technology adoption in the Ghananian Plantain Sector
Networks and partnerships are commonly-used tools to foster knowledge sharing between actors and organisations in the Agricultural Knowledge and Innovation System (AKIS), but in Europe the policy emphasis on including users, such as farmers and foresters, is relatively recent. This paper assesses user involvement in a diverse set of European Union (EU)-funded and non-EU (formal and informal) multi-actor partnerships. This research used a common methodology to review several forms of multi-actor partnerships involving users and other actors.
L’édition annuelle de Défis Sud propose un regard sur les agricultures, avec des faits, des chiffres et des prévisions. Face à l’augmentation de la population, au réchauffement climatique et à la perte de ressources naturelles, les solutions proposées pour répondre au défi de la sécurité alimentaire mondiale devraient davantage miser sur l’agriculture familiale et l’agroécologie. En 2018 les agricultures familiales seront encore menacées.
Comment se porte le secteur laitier ? En Europe, il n’en est pas à sa première crise. Au Sud, il subit les conséquences de la surproduction et des exportations massives.
La publication de ce numéro double consacré à l’agriculture familiale marque un tournant de l’histoire de la revue Défis Sud. Depuis vingt ans, votre revue a resserré son projet éditorial sur les questions agricoles et de développement rural.
Au niveau familial, l’émigration constitue souvent une recherche de revenus, de sécurité, mais aussi une manière de faire face à des problèmes socio-politiques et des conflits. A l’encontre des clichés, l’émigration n’est pas forcément défavorable à l’agriculture familiale.
Face aux limites du système agro-industriel productiviste, des résistances et des alternatives positives proposent de nouvelles façons de penser et de pratiquer l’agriculture.
Défis Sud avait déjà consacré un numéro spécial au « genre » en développement en 2005. Neuf ans plus tard, dans ce numéro « genre et transformations de l’agriculture familiale », la revue entend croiser les dynamiques présentes dans ce type d’agriculture en abordant les rapports femmes-hommes, les relations de pouvoir et les changements sensibles dans les interactions sociales, culturelles et professionnelles entre femmes et hommes dans les exploitations agricoles familiales.