This paper explores the use of complex adaptive systems theory in development policy analysis using a case study drawn from recent events in Uganda. It documents the changes that took place in the farming system in Soroti district during an outbreak of African cassava mosaic virus disease (ACMVD) and the subsequent decline in cassava production — the main staple food in the area. Resultant adaptation impacts are analysed across cropping, biological, economic and social systems each of which operate as an interlinked sub-system.
This paper argues that impact assessment research has not made more of a difference because the measurement of the economic impact has poor diagnostic power. In particular it fails to provide research managers with critical institutional lessons concerning ways of improving research and innovation as a process. Paper's contention is that the linear input-output assumptions of economic assessment need to be complemented by an analytical framework that recognizes systems of reflexive, learning interactions and their location in, and relationship with, their institutional context.
In the post-harvest area and in agriculture research in general, both in India and internationally, policy attention is returning to the question of how innovation can be encouraged and promoted and thus how impact on the poor can be achieved. This publication assembles several cases from the post-harvest sector. These provide examples of successful innovation that emerged in quite different ways. Its purpose is to illustrate and analyze the diversity and often highly context-specific nature of the processes that lead to and promote innovation.
This policy brief sets out the conceptual and empirical underpinnings of a learning-orientated monitoring and evaluation approach known as Institutional Learning and Change (ILAC) and discusses options for learning-oriented interventions and policy research.
This paper reviews a recent donor-funded project concerning the introduction of post-harvest technology to poor hill farmers in India. Rather than conform to conventional development aid projects of either a “research” or an “interventionist” nature, it combines both approaches in a research-action program, which has more in common with a business development approach than a formal social science one. An important conclusion is that the work (and apparent success) of the project is consistent with an understanding of development that emphasizes the importance of innovation systems.
Le renforcement des capacités à innover apparaît comme un nouveau moyen pour assurer un développement durable dans les pays du Sud. Dans le secteur de l'agriculture, l'innovation est essentiellement collective, ce qui appelle les chercheurs à sortir de leur rôle de producteurs de connaissances pour s'engager auprès des acteurs en situation d'innovation. Si une diversité de pratiques de recherche engagée sont apparues, il n'existe cependant pas aujourd'hui une vision claire des différentes façons dont les chercheurs contribuent à l'innovation.
L'innovation est souvent présentée comme l'un des principaux leviers pour promouvoir un développement plus durable et plus inclusif. Dans les domaines de l'agriculture et de l'alimentation, l'innovation est marquée par des spécificités liées à sa relation à la nature, mais aussi à la grande diversité d'acteurs concernés, depuis les agriculteurs jusqu'aux consommateurs, en passant par les services de recherche et de développement.
La recherche et le développement dans le secteur agricole et agroalimentaire sont de plus en plus interpellés dans leurs capacités à répondre à la demande sociale et à contribuer au développement durable ou à la lutte contre la pauvreté.
L’agriculture est aujourd’hui interpellée par la société, qui exige bien plus qu’une simple production alimentaire : aliments de qualité, services environnementaux, insertion de populations marginalisées, revitalisation des territoires ruraux, habitabilité des milieux urbains, développement de productions énergétiques… Cette ouverture des futurs agricoles incite les acteurs ruraux à expérimenter de nouveaux systèmes de production et valorisation, faisant ainsi preuve de créativité et d’obstination pour exister face aux modèles de développement dominants.
Les organisations de producteurs agricoles sont souvent considérées comme un moyen de permettre un meilleur accès des producteurs aux marchés agricoles. Notre étude montre que cette affirmation n’est valable que dans le cas de filières présentant des caractéristiques techniques relativement complexes, nécessitant une coordination entre producteurs et opérateurs aval pour la commercialisation. Dans le cas de filières à caractéristiques techniques plus simples, la coordination par le marché permet un accès facile des petits producteurs.