Le renforcement des capacités à innover apparaît comme un nouveau moyen pour assurer un développement durable dans les pays du Sud. Dans le secteur de l'agriculture, l'innovation est essentiellement collective, ce qui appelle les chercheurs à sortir de leur rôle de producteurs de connaissances pour s'engager auprès des acteurs en situation d'innovation. Si une diversité de pratiques de recherche engagée sont apparues, il n'existe cependant pas aujourd'hui une vision claire des différentes façons dont les chercheurs contribuent à l'innovation.
L'innovation est souvent présentée comme l'un des principaux leviers pour promouvoir un développement plus durable et plus inclusif. Dans les domaines de l'agriculture et de l'alimentation, l'innovation est marquée par des spécificités liées à sa relation à la nature, mais aussi à la grande diversité d'acteurs concernés, depuis les agriculteurs jusqu'aux consommateurs, en passant par les services de recherche et de développement.
La recherche et le développement dans le secteur agricole et agroalimentaire sont de plus en plus interpellés dans leurs capacités à répondre à la demande sociale et à contribuer au développement durable ou à la lutte contre la pauvreté.
L’agriculture est aujourd’hui interpellée par la société, qui exige bien plus qu’une simple production alimentaire : aliments de qualité, services environnementaux, insertion de populations marginalisées, revitalisation des territoires ruraux, habitabilité des milieux urbains, développement de productions énergétiques… Cette ouverture des futurs agricoles incite les acteurs ruraux à expérimenter de nouveaux systèmes de production et valorisation, faisant ainsi preuve de créativité et d’obstination pour exister face aux modèles de développement dominants.
Les organisations de producteurs agricoles sont souvent considérées comme un moyen de permettre un meilleur accès des producteurs aux marchés agricoles. Notre étude montre que cette affirmation n’est valable que dans le cas de filières présentant des caractéristiques techniques relativement complexes, nécessitant une coordination entre producteurs et opérateurs aval pour la commercialisation. Dans le cas de filières à caractéristiques techniques plus simples, la coordination par le marché permet un accès facile des petits producteurs.
This publication brings some sucessful experiencies in Digital Agriculture in African countries. In this issue of Spore, it is explored how digitalisation is providing women with better access to finance, information and markets, as well as opening up new opportunities for young entrepreneurs to develop apps and other digital services in agribusiness
This report brings a review about the CTA activities in 2018 based on three intervention areas. One is promoting youth entrepreneurship and creating employment for young people, particularly through the use of information and communication technologies (ICTs). The second, digitalisation, cuts across all intervention areas and focuses on the application of digital technologies to transform business models and provide new revenue throughout agricultural value chains.
This document is a brief description of the project "Pejeriz: Rice, entrepreneurship and jobs in West Africa". The project aims to building and strengthening entrepreneurial capacities of rural youth, creating market linkages and promoting value-adding activities for rural youth in the rice value chains of Mali and Senegal. The capacity-building efforts will develop a pool of young professionals with the competence and skills to engage in sustainable business along the rice value chain
This brochure describes the project MANIOC21: releasing the potential of cassava. The aim is to fine-tune and accelerate innovative and new business models that create market linkages across cassava value chains and promote added-value activities to be scaled-up at the regional level
As part of the EU funded AgriSpin project (www.agrispin.eu), which aimed at “creating space for innovations” in agriculture across Europe, this contribution addresses the above mentioned knowledge gaps by a. elaborating a generic typology appropriate to capture the variety of ISS, b. structuring selected innovations along the degree of technological change and coordination levels, and c.