Cette brochure présente un programme stratégique intitulé «Combler le fossé numérique en milieu rural», mis en œuvre en 2003 pour l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Le programme exposait des approches novatrices pour le partage des connaissances qui tiraient partie des nouvelles technologies numériques (de l’époque) et qui s’appuyaient sur des synergies entre la gestion de l’information et la communication pour le développement. A l'époque cela était appelé «information et communication pour le développement" (ICD).
Depuis plusieurs décennies, les pays de l’Afrique de l’Ouest se sont investis dans le développement et la diffusion des innovations agricoles dans le but d’accroître la productivité agricole et la production vivrière en particulier. Plusieurs mécanismes et approches ont été développés à cet effet en vue d’une utilisation efficace de ces innovations agricoles par les producteurs.
Le présent document a reconnu l’existence d’un consensus international croissant au sujet de l’importance de l’objectif de renforcement des capacités et de la façon dont il a des chances d’être réalisé. L’accent a été mis sur la reconnaissance du fait que le renforcement des capacités est un processus endogène, sur l’importance de l’appropriation des politiques nationales qui en résulte, et sur la nécessité pour les donneurs de se limiter à encourager et à soutenir les efforts du pays.
Dans plusieurs domaines des sciences sociales et humaines (éducation, communication, travail social, économie sociale, médecine communautaire, technologie rurale, et pratiques politiques et syndicales, entre autres), et même dans les sciences dites « dures », la recherche appartient de moins en moins à un monde à part de spécialistes éloignés du terrain. Ce type de recherches – recherche participative, recherche-action, recherche collaborative, recherche-formation – se caractérise par un processus de production des connaissances effectué de concert avec les acteurs de terrain.
Au Brésil, la diffusion du modèle de gestion intégrée des ressources en eau varie fortement selon l’environnement socio-territorial. Le Sud présente un dynamisme certain s’appuyant sur des initiatives locales. Les acteurs locaux sont organisés en comité de bassin et développent des actions pour améliorer la gestion des ressources. Dans le Nordeste, la marche vers ces nouveaux modes de gestion paraît difficile tant les inerties sociales et culturelles freinent un partage réel du pouvoir, des ressources et des coûts.
L’objectif de ce travail est de proposer un plan de formation des différents catégories d'acteurs (à identifier) dans le but d'apporter une contribution significative au renforcement de capacité dans chaque pays et dans la sous-région. Des actions précises visant à permettre aux acteurs de lever les éventuels blocages institutionnels devront accompagner ce processus de renforcement des capacités, notamment en ce qui concerne la négociation, le lobbying, la mise en réseau etc.
Les résultats attendus de ce travail sont :